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NOUVELLES DU SECTEUR 18/10/2019

Utiliser des drones pour inspecter les égouts

L’épurateur des eaux d’égout Aquafin fait développer un nouveau type de drone, spécifiquement pour l’inspection des tuyaux d’égouts. De cette manière, il peut vérifier annuellement plus de kilomètres de conduites à un prix nettement plus intéressant.

Aquafin consacre jusqu’ici annuellement non moins de 1,55 million d’euros aux inspections d’égouts, et cela uniquement pour la Région flamande. Seulement 350.000 euros de ce montant sont consacrés aux inspections par caméra proprement dites. Grâce à cela, 150 km peuvent être inspectés au moyen d’une caméra de puits (descente d’une caméra dans le puits d’inspection) et 100 km avec une caméra mobile (la caméra placée sur un chariot se déplace dans l’égout). Le 1,2 million restant représente les frais liés à l’évacuation de la boue des égouts, ce qui est absolument nécessaire pour le passage de la caméra mobile. Un montant important, notamment s’il s’avère après coup que l’égout est en très bon état.

Un « premier regard » fiable à l’égout pourrait éviter ces frais excessifs. C’est ce qu’Aquafin se propose de faire d’ici peu avec un drone. « Les modèles qui sont aujourd’hui sur le marché ne répondent pas à nos besoins et c’est pourquoi nous faisons développer actuellement un nouveau type de drone », indique le conseiller en gestion des égouts, Alexander Mouton. « Il va de soi que celui-ci doit être à l’épreuve des conditions spécifiques qui règnent dans un tuyau d’égout, comme un diamètre limité et des eaux sales. Notre drone aura aussi plusieurs caméras latérales et des capteurs supplémentaires. De cette manière, un seul vol pourra enregistrer beaucoup plus de choses. »

Il est important aussi que le nouveau drone soit simple d’emploi et qu’il ne faille pas être un pilote de drone exercé pour le piloter. « Le but est que nos collaborateurs techniques puissent l’emporter lors de leur tournée d’inspection pour ce premier regard », explique Alexander Mouton. « Si l’égout présente un bon aspect ou si l’on constate directement la croissance de racines d’arbre ou d’écorces, par exemple, nous en savons assez. Dans les cas douteux, nous introduisons directement une caméra mobile pour un second avis et des images détaillées. »

En utilisant des drones pour les inspections d’égouts, Aquafin peut vérifier annuellement 500 kilomètres d’égout au lieu des 250 kilomètres accomplis jusque maintenant. D’ici la fin de l’année, le prototype du drone Aquafin doit être prêt ; à partir de l’année prochaine, l’entreprise veut l’utiliser dans son travail.

www.aquafin.be


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