NEWS 01/12/2021

Fini la paperasse administrative dans la gestion des légionelles

Beaucoup de temps et d’argent sont traditionnellement investis dans la prévention de la bactérie Legionella. A juste titre d’ailleurs, mais il faut évidemment aussi s’assurer que les risques soient réellement maîtrisés. Or, en pratique, cela n’est pas toujours le cas. A cause des changements de tâches et de responsabilités et à cause de l’absence d’échange d’informations entre départements, le risque est souvent mal maîtrisé. Dans ce contexte, C-mark Belgique, une filiale d’Eurofins, propose une solution de gestion numérique.

« De nombreux propriétaires et gestionnaires de stations d’eau potable consignent encore sur papier leur gestion du risque des légionelles », remarque Luc Mouton, expert en eau potable chez C-mark Belgique. « Il s’agit par ex. de registres avec des listings de lavages et mesures de température ou d’autres documents censés documenter l’exécution de tâches. Ces registres et documents divers s’entassent souvent dans des tiroirs sans le moindre récapitulatif. Il n’existe donc pas de contrôle transparent de la gestion des légionnelles, alors que la probabilité d’une erreur est grande, a fortiori quand l’évolution des risques requiert un ajustement des mesures de contrôle. De plus, il est souvent difficile lors d’une visite d’inspection de vérifier si les dispositions légales et réglementaires sont bien respectées. »

Gestion du risque de légionelles 2.0

Dans une situation où une vision globale et la maîtrise du risque des légionelles font défaut, la gestion numérique peut, selon Mouton, être une solution. « La gestion numérique permet de parcourir le cycle PDCA complet (Plan, Do, Check & Act = Planifier, Réaliser, Vérifier & Agir) en réduisant les tracas administratifs tout en documentant efficacement les tâches exécutées. »

Ainsi, les données pertinentes d’un immeuble – robinets, risques et mesures de contrôle – sont lues directement (Plan), les mesures de contrôle à exécuter sont assignées à l’un ou l’autre responsable (Do), les tableaux de bord donnent un aperçu des tâches déjà ou pas encore effectuées et du statut de la gestion (Check), et enfin les modalités de gestion sont au besoin ajustées (Act).

Toujours sous contrôle

La paperasse administrative qui accompagne souvent la gestion du risque des légionelles peut être rationnalisée à l’aide d’un système de gestion numérique. « Les informations importantes ne se trouvent plus dans des listes et autres fichiers Excel conservés par différents services ou collaborateurs, mais au contraire centralisées dans un environnement de gestion numérique unique. A tout moment, et quel que soit le nombre de bâtiments, l’administrateur pourra ainsi voir s’il maîtrise réellement sa gestion du risque des légionelles. »

Meilleur suivi des anomalies

« Par ailleurs, vu que les tâches et responsabilités sont consolidées numériquement, les administrateurs non seulement gagnent du temps et une vision globale, mais peuvent également prêter davantage attention au suivi des anomalies », ajoute encore Mouton. Le système informe en effet automatiquement les collaborateurs des tâches à réaliser et, en cas d’écart par rapport au plan de gestion, notifie directement le responsable. Le système envoie également une notification lorsque des observations ou résultats de mesure s’écartent de la norme, de sorte que les mesures correctrices adaptées soient immédiatement connues. Ces dispositifs améliorent indéniablement la sécurité du système.

www.c-mark.be

TEXTE : ELISE NOYEZ

IMAGE : EUROFINS


Lire gratuitement en ligne et se tenir au courant des nouvelles du secteur via notre newsletter?


En vous enregistrant, vous acceptez les conditions générales.